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samedi 11 octobre 2014

Samedi 18 octobre 2014 : Après-midi débats et films "Continuité dans les stratégies répressives : De la Casbah... aux quartiers... à la place Bellecour", à l’initiative du collectif du 21 octobre

Avec la participation de Mathieu Rigouste, Atisso Medessou et Patrice Bouveret.
De 16 h à 23 h, MJC Monplaisir / 25 avenue des Frères Lumière 69008 LyonRetour ligne automatique
Ligne D / Arrêt « Sans souci »

Le 21 octobre 2010, un vaste dispositif policier ferme entièrement, par surprise, la place Bellecour.
Enfermés : entre 600 et 700 manifestant.e.s venu.e.s participer à la manif pour la défense de la retraite à 60 ans prévue l'après-midi. Mais pour la police, la préfecture et le Parquet, orientés par le discours de Brice Hortefeux venu la veille à Lyon, ils n'ont pas des tronches de manifestants : ce sont des casseurs.euses. De jeunes racailles inciviles à passer au karcher.
Leur crime ? Etre jeunes, porter des baskets de certaines marques et des sweat à capuche, voire être basanés.
Alors que la police filtre - selon de nombreux témoignages - en laissant sortir les vieux, non vêtus de sweat - baskets et/ou non basanés, les présumées racailles sont emprisonnées pour une durée indéterminée sur la place.
Durant cette durée sans fin, nos jeunes camarades venu.e.s manifester subiront : lacrymogènes, mise en joue au flashball, aspersion au canon à eau (3 bars de pression), humiliations multiples, parfois insultes, et, enfin, contrôle d'identité pour pouvoir sortir, durant la soirée...celles et ceux qui n'ont pas leurs papiers sur eux auront droit à des prolongations en commissariat.
Pour la police, sur la place, il y avait uniquement des "casseurs", ils avaient laissé partir le cortège de manifestant.e.s prévu. Cortège qui n'est parti qu'après avoir subi des tirs de lacrymogènes, et qui scandait : "libérez nos camarades !".
Les critères selon lesquels la police a, ce jour-là, distingué qui était un.e "casseur.euse" et qui était un.e "manifestant.e" peuvent interroger...et devraient interroger les institutions policière et judiciaires elles-mêmes, pour peu qu'elles en aient la capacité.

Le collectif du 21 octobre, constitué d'une quarantaine d'associations, syndicats, organisations, a porté plainte en 2011 pour atteinte à la liberté des personnes et discrimination. La plainte est actuellement en cours d'instruction.

4 ans après cette sinistre journée (et semaine), le Collectif du 21 octobre 2010 fait le point avec son avocat B.Sayn et invite :
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Mathieu RIGOUSTE, auteur de "La domination policière. Une violence industrielle", 2012 Militant et chercheur en sciences sociales, l’auteur analyse la transformation des pratiques policières dans les quartiers populaires calquées sur les modèles de gestion coloniale. Il rend compte aussi des effets sociaux de ces pratiques sur la vie quotidienne.
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Atisso MEDESSOU, réalisateur de "Les bandes, le quartier et moi", 52’, 2010. Originaire d’une cité de l’Essonne, il a passé un an dans des quartiers avec sa caméra pour tenter de comprendre le phénomène des bandes et ses conséquences. Rappel : En 2009, le gouvernement a fait voter "la loi anti-bande" suite à un rapport du ministère de l’intérieur recensant 222 bandes en France.
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Patrice BOUVERET, co-fondateur en 1984 de l’Observatoire des Armements (Centre d’expertise sur les questions de transferts d’armements et de prolifération nucléaire). Auteur de nombreux articles et rapports, il fera un point particulier sur les armes « non létales » et leur mise en vente sur le marché international contre les mouvements sociaux.

Exposition du Collectif 21, panneaux d’informations, table de presse.
Petite restauration sur place / P.A.F. libre

Le site du collectif du 21 octobre, c'est ici (documentation, archives, etc...) 

Le discours de Brice Hortefeux du 20 octobre 2010

Le récit de la journée du 20 octobre 2010 paru sur le blog Les best of du CREA'tif & Compagnie

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